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Woz Kaly est un artiste franco-sénégalais à la voix puissante et prestance sur scène sismique... découvrez le plutôt en musique...

 

Biographie:

Si les enfants naissent en criant, Woz Kaly lui est né en chantant. Et le chant ne l’a jamais quitté.
Né en 1967, il a très tôt senti la présence des deux cultures sénégalaises, celle du nord par sa mère, celle du sud par son père, profitant ainsi de cette dualité, mi-wolof, mi-mancagne, yin et yang, source d’équilibre et de plénitude.
Chacun sait que la musique rythme le cœur et les pas de tout sénégalais, mais pour Woz le chant est une respiration naturelle, en tout lieu, à tout instant, dans les rues ou sur les bancs de l’école, transformant ainsi les situations les plus quotidiennes en des moments insolites qui vont marquer la mémoire de son destin. Quand ses camarades lui proposent une partie de football, sport roi au Sénégal, Woz chante ; quand le professeur énonce sa leçon en classe, Woz chante.


Woz chante, tout, des airs traditionnels, des tubes Afro-Rock, les Beatles, Led Zeppelin, tout y passe car le chant est un besoin vital, une nécessité, un instinct. Même l’exil chez un oncle, pour assurer ses études, ne réussit pas à l’écarter de sa voie, à lui faire perdre la voix. Et quand le sort, soi-disant politique, vient s’en mêler, nul doute que les voies du Seigneur sont aussi impénétrables que la vigueur de ses cordes vocales qui le lient à une force supérieure.
1988 : on l’appelle « l’année blanche », le Sénégal connaît une année de grèves estudiantines, les écoles ferment, les études sont interrompues. Comptabilité, chiffres et calculs savants, gestion, recettes et dépenses sont suspendus. Mais cet arrêt des cours ne coïncide pas avec une extinction de voix, bien au contraire.Woz profite de ce temps libre pour créer son premier groupe « Curfew », un couvre-feu qui va libérer flammes et énergie, trop longtemps contenues. Pour attiser le feu, il engage deux garçons qui aujourd’hui encore l’accompagnent avec une fidélité d’adolescent.
Samba Laobé N’diaye, dont le prénom prédestine au rythme, sonde les gorges profondes de la basse ; Papis Diongue cadence ses pulsations à la batterie.


La suite vient logiquement dans un pays où la musique est de tous les étals : répétitions, concerts, compositions, tournées, … Mais s’arrêter là serait ignorer la dimension mystique de la quête de Woz, et Woz n’est pas un griot. Alors comment comprendre, comment apprendre ces rythmes et ces mélodies qui font du chanteur sénégalais un chantre, un conteur, un homme vénéré que l’on écoute et respecte ?
Briser les barrières, dépasser les tabous, voilà ce qui attendait Woz sur la route du savoir mélodique, rythmique et harmonique.
Pendant dix ans, Woz va rechercher ce savoir, où qu’il se trouve, dans la culture chrétienne et les chorales des églises, dans les écoles coraniques, dans les traditions ancestrales de ses aînés.
Et le chemin est long, semé d’embûches et de coups du sort, de hasards et de rencontres.


L’un de ces éclats aura lieu en 1995. Woz est invité pour représenter le Sénégal au Printemps de Bourges, il y remporte le premier prix.
Remarqué, sollicité, et parfois convoité, il ne reste pas insensible aux yeux doux de la capitale parisienne, grand fief de la musique, et bouillon de cultures en tous genres. Il va donc à sa manière se lancer dans un inattendu Paris- Dakar, sillonner les cabarets, multiplier les étapes de concert, suivre toutes les pistes qui le mèneront en Hollande, en Italie, en Belgique ou en Allemagne.


Jusqu’en 1998, c’est le groupe MISAAL qui le portera sur les scènes et contribuera à son épanouissement. Une plénitude tant professionnelle que personnelle, puisque marié en 1999, il s’installe à Paris où il assume son indépendance musicale.
Ses idoles du passé le croisent et le saluent : le batteur Paco Séry de « Sixun » le respecte, Toure Kunda le désire sur son prochain album, le pianiste Jean-Pierre Como le sollicite dans son opus « Empreinte », le batteur Mokhtar Samba l’invite sur son magnifique « Dounia » et lors de ses tournées (Jazz à Nice 2005 – Casablanca Festival 2005).Il était naturel que sa renommée sur les scènes parisiennes le conduise au cinéma, il a composé une chanson pour le dernier film de Chantal Richard avec Romane Bohringer « Lili et le baobab ».

 

Aujourd’hui, toute son énergie se concentre sur la gestation d’un nouvel enfant, son premier né, un album musical où il dira qui il est. Une œuvre qui sera comme un aboutissement de quatre décennies d’un chemin de vie qui a fait de Woz ce magicien des scènes, cet enchanteur public, ce sorcier qui a dompté les muses comme on apprivoise les sirènes.
Ne résistant pas à son charme, elles lui ont offert ce qu’elles avaient de plus précieux, la voix, et pour les remercier, chaque jour que Dieu fait, Woz Kaly nous en fait don.
Grâce lui en soit rendue !
© Jean-Jacques Tordjman

Woz Kaly - France (Paris)

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